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Le Mouvement associatif national, porte-voix des dynamiques associatives, présente ses propositions dans le cadre de la campagne présidentielle 2017. Il a également rendu public les premières réponses des candidats aux questions qu’il leur avait adressées.

Nos 12 propositions

Dossier de presse (avec la synthèse des réponses des candidats)

Philippe Jahshan, Président du Mouvement associatif, a rappelé que « la vitalité associative traduit l’aspiration croissante des citoyens à s’engager et être partie prenante : 1 Français sur 2 est membre d’une association, 13 millions de bénévoles s’engagent quotidiennement pour un projet, et plus de 70 000 associations se créent chaque année ».

Le monde associatif répond aujourd’hui à trois besoins fondamentaux auxquels les citoyens aspirent :

  • un besoin d’engagement,
  • un besoin de participation,
  • un besoin d’une économie qui a du sens.

Les actions portées par les associations et les solutions qu’elles proposent constituent une opportunité pour renouveler l’action publique. Afin que les candidats à la présidentielle prennent toute la mesure de cette dynamique, le Mouvement associatif les a interpellés, et émet 12 propositions. 

Le Mouvement associatif souhaite d’une part, qu’il soit donné toute sa place au fait associatif. Cela passe notamment par un ministère de la vie associative renforcé et mieux doté.

D’autre part, la possibilité pour chacun de s’engager tout au long de sa vie doit être soutenue par les pouvoirs publics. Il faut intégrer la découverte de l’engagement dès le plus jeune âge dans les parcours éducatifs.  Ou encore créer de nouveaux droits dans le cadre du Compte personnel d’activité (CPA) pour favoriser l’engagement bénévole et volontaire et poursuivre le soutien au service civique universel volontaire

Le Mouvement associatif rappelle que les associations ne sont pas une économie alternative, mais un véritable modèle en soi. L’inscription de nouveaux indicateurs de richesse pour définir les politiques publiques, l’appui aux activités économiques d’intérêt général, le soutien au développement de l’épargne solidaire, sont autant d’actions qui seraient une reconnaissance des valeurs et du poids de ce modèle.

Enfin, la consultation des citoyens et plus largement de la société civile organisée par les politiques qui les concernent est aujourd’hui un impératif et une aspiration partagée. Nous proposons notamment que, dès le début du quinquennat, un projet de loi d’orientation soit présenté pour construire les cadres d’une démocratie renouvelée.